samedi 23 juin 2018

L’agriculture met en danger l’eau du monde entier

Un rapport produit par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture met en garde contre les mauvaises pratiques polluantes qui mettent en péril les ressources d’eau de la planète.
Pour protéger les ressources en eau de la planète, les habitudes agricoles et alimentaires doivent évoluer de manière plus durable.

La FAO dénonce les pratiques agricoles polluantes

À cause de pratiques agricoles peu respectueuses de l’environnement et de son écosystème, les ressources en eau de la planète sont de plus en plus polluées. Ce n’est hélas pas un scoop mais la nouvelle étude de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture(FAO) vient le rappeler une fois encore pour que cessent certains comportements.
Dans son rapport intitulé « More People, More Food, Worse Water ? A Global Review of Water Pollution from Agriculture » paru à l’occasion de la conférence qui se tenait au Tadjikistan du 19 au 22 juin, la FAO insiste sur le problème des eaux contaminées par les intrants agricoles comme le nitrate (qui est le contaminant chimique que l’on retrouve le plus souvent dans les nappes souterraines aquifères)(1). L’eau est polluée, l’écosystème des nappes souterraines est perturbéet la santé des hommes est lourdement menacée.

Comment changer les habitudes ?

« L’agriculture est le secteur produisant le plus d’eaux usées, en termes de volumes, et le bétail génère beaucoup plus d’excréments que les êtres humains. Alors que l’utilisation des terres s’est intensifiée, on constate que les pays utilisent de plus en plus de pesticides synthétiques, d’engrais et d’autres intrants », expliquent Eduardo Mansur, directeur de la Division des terres et des eaux de la FAO, et Claudia Sadoff, directrice générale de l’Institut international de gestion de l’eau (IWMI), dans l’introduction du rapport.
Pour que les choses changent, le rapport préconise de contrôler la vente de produits dangereux aux fermes, de réduire le gaspillage alimentaire de la part des consommateurs et de changer certains comportements des agriculteurs : moins d’antibiotiques et d’additifs alimentaires pour les animauxmoins de pesticides sur les cultures, davantage d’installations de drainage et de zones tampons autour des fermes et des cultures pour éviter que les produits chimiques ne se déversent dans l’eau, une lutte antiparasitaire plus naturelle en intégrant aux cultures certaines plantes qui repoussent les ravageurs.

Difficile d’identifier les coupables

La lutte contre la pollution est difficile à appliquer en milieu agricole où l’identification des véritables pollueurs n’est pas une tâche aisée. Il est donc nécessaire de mettre en place des mesures incitatives (exemptions fiscales pour les agriculteurs ayant adopté des pratiques responsables, prime pour aider à « maintenir le paysage »…) plutôt que d’imaginer de mettre en oeuvre le principe du « pollueur-payeur ». Pour la FAO, c’est la meilleure façon pour que les agriculteurs du monde adhèrent à l’idée et changent leurs habitudes en retrouvant les bonnes pratiques.
Néanmoins, l’organisation insiste sur le fait que davantage doit être fait notamment avec les « nouvelles techniques de recyclage des nutriments et les nouvelles technologies, par exemple les biodigesteurs de déchets agricoles ».

Références :

mardi 5 juin 2018

Journee Mondiale de l'Environnement


     05 Juin 2018, Journée Mondiale de L’Environnement
Thème : ″Combattre la pollution plastique″.
  La Journée mondiale de l'environnement est la journée la plus importante célébrée par les Nations Unies visant à encourager la sensibilisation et des actions mondiales en faveur de la protection de notre environnement. Depuis son lancement en 1974, cette journée est devenue une plate-forme mondiale de sensibilisation du public célébrée dans plus de 100 pays.
Par-dessus tout, la Journée mondiale de l'environnement est une "journée pour tous", le but étant de faire quelque chose pour le bien être de la Terre. Ce "quelque chose" peut être une initiative locale, nationale ou internationale, individuelle ou collective, chacun est libre de choisir.
En Haïti, la protection de l’environnement continue à être une préoccupation majeure des divers acteurs nationaux, régionaux et locaux alors qu’une coordination des efforts fait toujours défaut.
La journée mondiale de l’environnement est une occasion de sensibiliser toutes les couches sociales d’Haïti en faveur de l’environnement.
Que chacun prenne individuellement sa responsabilité pour protéger son environnement immédiat, cette responsabilité constitue une décision mineure qui améliore, non seulement son environnement physique, mais aussi et efficacement l’ensemble de la planète terre.
Agir Localement et Penser Globalement !