Pesticides de synthèse, nitrates… Autant de polluants dont la dangerosité commence à être reconnue par tous. Pour une partie du monde scientifique, ils seraient la cause de l’accroissement du nombre de cancers, de maladies neurodégénératives, de maladies hormonales, de cas de stérilité…
Les intrants utilisés par l’agriculture conventionnelle agissent sur la santé des agriculteurs, des riverains et des consommateurs, tout comme sur la qualité de l’eau et de l’air, ainsi que le démontre un rapport de l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale). De bonnes raisons pour aider au développement du bio selon l’association Générations futures, qui alerte les consommateurs sur les dangers des pesticides.
« La majorité des aides publiques vont à l’agriculture conventionnelle dont les prix sont plus bas. Or, ils sont mensongers, invective François Veillerette, porte-parole de Générations futures. Ils ne prennent pas en compte le coût de l’impact sur l’environnement. Si le prix de l’eau est si élevé à certains endroits c’est à cause de la pollution aux pesticides et engrais de synthèse. Cette facture, ce sont les consommateurs qui la paient ! Le bio n’est ainsi pas nécessairement plus cher, d’autant moins lorsqu’il est distribué en circuit court. »
Qualité nutritionnelle des produits plus riches en vitamines et en oméga 3, préservation de la biodiversité, meilleure qualité de l’eau et de l’air… L’intérêt de l’agriculture biologique prise dans sa globalité est ainsi mis en avant par de nombreuses études et instances nationales comme leconseil national de l’alimentation.