jeudi 28 mai 2015

Manger bio, à quoi ça sert ?

Manger bio, à quoi ça sert ?


Pesticides de synthèse, nitrates… Autant de polluants dont la dangerosité commence à être reconnue par tous. Pour une partie du monde scientifique, ils seraient la cause de l’accroissement du nombre de cancers, de maladies neurodégénératives, de maladies hormonales, de cas de stérilité…
Les intrants utilisés par l’agriculture conventionnelle agissent sur la santé des agriculteurs, des riverains et des consommateurs, tout comme sur la qualité de l’eau et de l’air, ainsi que le démontre un rapport de l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale). De bonnes raisons pour aider au développement du bio selon l’association Générations futures, qui alerte les consommateurs sur les dangers des pesticides.
« La majorité des aides publiques vont à l’agriculture conventionnelle dont les prix sont plus bas. Or, ils sont mensongers, invective François Veillerette, porte-parole de Générations futures. Ils ne prennent pas en compte le coût de l’impact sur l’environnement. Si le prix de l’eau est si élevé à certains endroits c’est à cause de la pollution aux pesticides et engrais de synthèse. Cette facture, ce sont les consommateurs qui la paient ! Le bio n’est ainsi pas nécessairement plus cher, d’autant moins lorsqu’il est distribué en circuit court. »

Qualité nutritionnelle des produits plus riches en vitamines et en oméga 3, préservation de la biodiversité, meilleure qualité de l’eau et de l’air… L’intérêt de l’agriculture biologique prise dans sa globalité est ainsi mis en avant par de nombreuses études et instances nationales comme leconseil national de l’alimentation.

dimanche 24 mai 2015

Comment les Cubains ont converti leur île à l’agriculture biologique

Les écologistes du monde en entier en rêvent, les Cubains l’ont réalisé. Depuis plus de vingt ans, l’île s’est convertie à l’agriculture biologique. Elle compte aujourd’hui 400 000 exploitations agricoles urbaines qui produisent 1,5 millions de tonnes de légumes, sans pesticides et sans engrais chimiques.

vendredi 22 mai 2015

Un Désherbant naturel français va conquérir le monde

Le Beloukha, c’est le nom de ce tout premier produit naturel de biocontrôle d’origine végétale dans le monde agricole. L’entreprise girondine Jade International vient tout juste de lancer sa commercialisation. Une solution qui arrive à point nommé puisque les désherbants issus de la chimie de synthèse seront interdits en France dès 2016.

La fin des désherbants en chimie de synthèse

L’évolution vers la protection intégrée des cultures dans le monde agricole et les objectifs recherchés, au niveau de la réduction de l’utilisation de solutions de chimie de synthèse, ont une incidence directe sur les pratiques traditionnelles pour l’entretien des espaces publics et les jardins amateurs.
Plusieurs pays s’acheminent vers l’interdiction ou la limitation de l’usage des produits de chimie de synthèse. C’est pourquoi, des solutions simples, pratiques et respectueuses de l’environnement pourlimiter la prolifération des herbes indésirables est plus que jamais nécessaire. Or, les solutions de substitution au désherbage chimique sont peu nombreuses et généralement très consommatrices en énergie et en temps. Par ailleurs, le passage répété du matériel lourd peut avoir des conséquences négatives sur la structure des sols.

Un désherbant naturel à l’huile de colza

C’est dans ce contexte que l’entreprise Jade, spécialisée dans la recherche et le développement de nouvelles solutions pour la nutrition et la protection des plantes, a développé depuis 2007 le désherbant Beloukha, avec un réseau international de laboratoires de recherches, d’industriels et d’experts. Il s’agit de sa première spécialité de biocontrôle d’origine naturelle.
Beloukha est un désherbant réalisé à partir d’huile de colza. La matière active est extraite par un procédé mécanique, il n’y a donc pas de chimie de synthèse, ce qui le rend unique au monde. Beloukha estbiodégradable en deux jours dans le sol, sans aucun résidu dans la plante ou dans l’eau, et sans aucun risque pour la faune.
Par ailleurs, Belouhka a un effet défanant, ce qui signifie qu’il ne tue pas la plante ciblée, celle-ci recommence à pousser trois semaines après l’application du produit. Son usage pourrait être multiple, dans la viticulture tout d’abord, mais aussi la gestion des espaces verts, les cultures maraîchères et les jardins amateurs.
Il s’agit encore pour l’instant d’un produit haut de gamme, mais de nouvelles formulations sont en développement afin de réduire les coûts dans les années à venir.

Apercu de l'Agriculture Senegalaise

L’agriculture sénégalaise a connu des changements importants durant ces cinquante dernières années. D’une agriculture à l’origine vivrière et familiale, elle a été fortement orientée sur les cultures de rente (arachide et coton). La filière arachide, longtemps le moteur de l’économie sénégalaise, traverse une crise importante. La production augmente, en revanche, dans les filières céréales (mil, riz, maïs), fruits et légumes, et manioc, répondant à la demande locale croissante.

Avec le développement de l’irrigation, notamment dans la vallée du Fleuve Sénégal, les performances de la filière riz se sont améliorées. La production de mil, culture pluviale traditionnelle qui avait fortement régressé, est également en hausse dans un objectif d’autoconsommation et de commercialisation. Les micro et petites entreprises jouent un rôle central de valorisation de la production nationale à destination des marchés de consommation urbains.
Dans la grande majorité, les producteurs agricoles sont de petits exploitants qui cultivent la terre sur des régimes fonciers traditionnels et pratiquent des assolements traditionnels.
La plupart d’entre eux combinent cultures de rente (arachide coton) et cultures vivrières de subsistance (mil, sorgho, maïs), tout en possédant quelques animaux, en élevage extensif et, dans de plus rares cas, intensif associés aux cultures. L’horticulture se développe dans la zone des Niayes (le long du littoral) et dans les terres irriguées le long du fleuve Sénégal où la culture du riz s’est également fortement développée.