jeudi 19 juillet 2018

La Vallée de Jacmel, une commune agricole en détresse

Des champs de mandariniers bien pourvus sont l’une des images qui marquent souvent les visiteurs de La Vallée de Jacmel. Cette commune située à une trentaine de kilomètres (km) de la ville de Jacmel est réputée pour son climat frais, mais aussi pour ses récoltes abondantes de fruits, de maraîchers et de vivres alimentaires. Mais, depuis plusieurs années, la production agricole a considérablement chuté à en croire le maire principal de la commune, Marie Yolaine Philippeaux Scut qui plaide en faveur de l’intervention du pouvoir central pour arrêter l’hémorragie.
Lors de sa participation au programme radiophonique « Allo Agro » de l’agronome Talot Bertrand, Mme Scut a attiré l’attention sur l’agonie de l’agriculture dans sa commune où la terre représentait pourtant la principale source de revenus. Les mandarines succulentes qui sont la spécialité de ce coin du Sud’Est se font de plus en plus rares. Dans la première section, Muzac, où cette filière était plus développée, les citrus sont frappés par une maladie depuis tantôt quatre ans. Il en résulte une baisse considérable dans les moissons, « un coup dur pour l’économie paysanne ».
Plusieurs filières connaissent un déclin
L’édile de La Vallée de Jacmel réclame une intervention du ministère de l’Agriculture face au constat accablant de la baisse de la production agricole dans sa commune. « Nous remarquons que plusieurs filières sont affectées à côté du citrus. Le petit-mil et les cocotiers sont également attaqués », dit-elle. La mairesse dit croire que des recherches sont nécessaires afin que les causes puissent être identifiées, se questionnant déjà sur la fertilité des terres.
La culture du piment n’est plus aussi rentable qu’elle l’était avant. Dans la troisième section de la Vallée de Jacmel, Morne à Brûler, les agriculteurs font face à d’importantes pertes dans leurs récoltes. De nombreuses gousses creuses ou atteintes de vers parasites ne peuvent être commercialisées, témoigne un paysan qui intervenait à Allo Agro.
La fermeture de plusieurs bureaux agricoles communaux constitue un fait malheureux pour les paysans à l’échelle du pays. En effet, le manque de moyens financiers et l’absence d’une ligne directrice en termes de politique agricole sont des facteurs qui expliquent la disparition progressive de plusieurs filières. Faisant face à des défis divers dont ils ne maitrisent pas toujours les particularités, les agriculteurs restent souvent impuissants face à la perte de leurs denrées alors que la République dominicaine ne cesse de déverser sur Haïti des tonnes de produits agricoles. Le ministère de l’Agriculture ne donne pas l’impression de connaître les nombreuses préoccupations exprimées un peu partout dans le pays.
Les autorités locales sont impuissantes
Selon l’explication fournie sur une base empirique, les citrus seraient affectés par un insecte qui fait répandre « une bactérie » très dangereuse. Le problème ne se poserait pas seulement en Haïti, ajoute le maire. Une étude sollicitée par l’administration municipale a pu confirmer cette thèse en présentant des pistes de solution pour aider à sauver ce qui peut l’être, dit Mme Scut. Des représentants du ministère de l’Agriculture ont assisté à la séance de restitution de la recherche.
Les solutions envisagées paraissent coûteuses et par conséquent inaccessibles à la population locale. Le scénario le plus radical consisterait à faire le deuil de cette filière (la mandarine) tout en faisant la promotion d’une nouvelle denrée. Une autre méthode d’exploitation agricole, à savoir la culture sous serre, pourrait également constituer une alternative, mais elle est trop ambitieuse et se révèle inappropriée aux conditions des agriculteurs qui ne labourent que de petites parcelles.

Source: Le national
Allo Agro

Qu'est-ce qu'une politique agricole?

Les politiques agricoles se composent d'un ensemble d'interventions publiques qui portent sur l'agriculture nationale et sur les importations et les exportations de produits agricoles. Elles fixent des objectifs spécifiques dans différents domaines du secteur comme celui de l'organisation des marchés intérieurs des produits agricoles, de la sécurité alimentaire, de l'emploi agricole, de la répartition géographique des activités....En d'autres termes, une politique agricole se traduit par la définition d'un résultat spécifique et la mise en œuvre d'une combinaison d'instruments pour atteindre ce résultat.

mardi 17 juillet 2018

Une insécurité alimentaire persistante

La capacité a nourrir une population toujours croissante constitue l'un des défis majeurs pour l’agriculture haïtienne. L’expérience montre que  cette agriculture fait face a deux problèmes.
1-Absence de L’Etat:
2-Absence de L’Etat:
Nos dirigeants ne s’intéressent pas vraiment a la production agricole, ils ont beau parlés de l'agriculture, mais quand il s'agit de pratiques, aucun effort, et notre terre est fertile, nos agriculteurs sont la , le soleil est la. Sak passe menm? Kisa ki bloke Agrikilti a menm?
Mezanmi, li le poun demare, nou pran twop tan nan wout, bay ko nou 3 tap poun leve ansanm, konsa na rive ansanm.

samedi 23 juin 2018

L’agriculture met en danger l’eau du monde entier

Un rapport produit par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture met en garde contre les mauvaises pratiques polluantes qui mettent en péril les ressources d’eau de la planète.
Pour protéger les ressources en eau de la planète, les habitudes agricoles et alimentaires doivent évoluer de manière plus durable.

La FAO dénonce les pratiques agricoles polluantes

À cause de pratiques agricoles peu respectueuses de l’environnement et de son écosystème, les ressources en eau de la planète sont de plus en plus polluées. Ce n’est hélas pas un scoop mais la nouvelle étude de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture(FAO) vient le rappeler une fois encore pour que cessent certains comportements.
Dans son rapport intitulé « More People, More Food, Worse Water ? A Global Review of Water Pollution from Agriculture » paru à l’occasion de la conférence qui se tenait au Tadjikistan du 19 au 22 juin, la FAO insiste sur le problème des eaux contaminées par les intrants agricoles comme le nitrate (qui est le contaminant chimique que l’on retrouve le plus souvent dans les nappes souterraines aquifères)(1). L’eau est polluée, l’écosystème des nappes souterraines est perturbéet la santé des hommes est lourdement menacée.

Comment changer les habitudes ?

« L’agriculture est le secteur produisant le plus d’eaux usées, en termes de volumes, et le bétail génère beaucoup plus d’excréments que les êtres humains. Alors que l’utilisation des terres s’est intensifiée, on constate que les pays utilisent de plus en plus de pesticides synthétiques, d’engrais et d’autres intrants », expliquent Eduardo Mansur, directeur de la Division des terres et des eaux de la FAO, et Claudia Sadoff, directrice générale de l’Institut international de gestion de l’eau (IWMI), dans l’introduction du rapport.
Pour que les choses changent, le rapport préconise de contrôler la vente de produits dangereux aux fermes, de réduire le gaspillage alimentaire de la part des consommateurs et de changer certains comportements des agriculteurs : moins d’antibiotiques et d’additifs alimentaires pour les animauxmoins de pesticides sur les cultures, davantage d’installations de drainage et de zones tampons autour des fermes et des cultures pour éviter que les produits chimiques ne se déversent dans l’eau, une lutte antiparasitaire plus naturelle en intégrant aux cultures certaines plantes qui repoussent les ravageurs.

Difficile d’identifier les coupables

La lutte contre la pollution est difficile à appliquer en milieu agricole où l’identification des véritables pollueurs n’est pas une tâche aisée. Il est donc nécessaire de mettre en place des mesures incitatives (exemptions fiscales pour les agriculteurs ayant adopté des pratiques responsables, prime pour aider à « maintenir le paysage »…) plutôt que d’imaginer de mettre en oeuvre le principe du « pollueur-payeur ». Pour la FAO, c’est la meilleure façon pour que les agriculteurs du monde adhèrent à l’idée et changent leurs habitudes en retrouvant les bonnes pratiques.
Néanmoins, l’organisation insiste sur le fait que davantage doit être fait notamment avec les « nouvelles techniques de recyclage des nutriments et les nouvelles technologies, par exemple les biodigesteurs de déchets agricoles ».

Références :

mardi 5 juin 2018

Journee Mondiale de l'Environnement


     05 Juin 2018, Journée Mondiale de L’Environnement
Thème : ″Combattre la pollution plastique″.
  La Journée mondiale de l'environnement est la journée la plus importante célébrée par les Nations Unies visant à encourager la sensibilisation et des actions mondiales en faveur de la protection de notre environnement. Depuis son lancement en 1974, cette journée est devenue une plate-forme mondiale de sensibilisation du public célébrée dans plus de 100 pays.
Par-dessus tout, la Journée mondiale de l'environnement est une "journée pour tous", le but étant de faire quelque chose pour le bien être de la Terre. Ce "quelque chose" peut être une initiative locale, nationale ou internationale, individuelle ou collective, chacun est libre de choisir.
En Haïti, la protection de l’environnement continue à être une préoccupation majeure des divers acteurs nationaux, régionaux et locaux alors qu’une coordination des efforts fait toujours défaut.
La journée mondiale de l’environnement est une occasion de sensibiliser toutes les couches sociales d’Haïti en faveur de l’environnement.
Que chacun prenne individuellement sa responsabilité pour protéger son environnement immédiat, cette responsabilité constitue une décision mineure qui améliore, non seulement son environnement physique, mais aussi et efficacement l’ensemble de la planète terre.
Agir Localement et Penser Globalement !