lundi 18 mai 2020

Pour le Pays et pour nos Pères 
Formons des Fils, formons des Fils
Libres, forts et prospères
Toujours nous serons frères
Formons des Fils, formons des Fils
Pour le Pays et pour nos Pères
Formons, formons, formons des Fils
Pour le Pays et pour nos Pères   




 Bon Fet Drapo Peyi'm!



samedi 16 mai 2020

La Fumagine




La Fumagine, souvent appelee fumee noire , c'est une maladie causee par differentes especes de champignons qui se developpent en voile sur le miellat , excrete par les insectes suceurs /piqueurs . qui ressemble à une couche de suie déposée sur les feuilles, est constituée par les hyphes des.
Lorsqu'elle est trop abondante, la fumagine réduit la photosynthèse et peut provoquer une asphyxie des feuilles de la plante attaquée. Elle ralentit la croissance et peut affecter le rendement. La couche noirâtre laissée sur les feuilles constitue en outre un préjudice pour les cultures ornementales.
 Pour éliminer cette maladie,  nettoyer le feuillage pour faire disparaître la fumagine avec une eponge trempee dans unpeu d'eau savonneuse. Faites preceder cette operation d'un traitement contre les insectes, a base de savon si possible, et renouvelez l'operation pour eviter les recidives. 

jeudi 19 juillet 2018

La Vallée de Jacmel, une commune agricole en détresse

Des champs de mandariniers bien pourvus sont l’une des images qui marquent souvent les visiteurs de La Vallée de Jacmel. Cette commune située à une trentaine de kilomètres (km) de la ville de Jacmel est réputée pour son climat frais, mais aussi pour ses récoltes abondantes de fruits, de maraîchers et de vivres alimentaires. Mais, depuis plusieurs années, la production agricole a considérablement chuté à en croire le maire principal de la commune, Marie Yolaine Philippeaux Scut qui plaide en faveur de l’intervention du pouvoir central pour arrêter l’hémorragie.
Lors de sa participation au programme radiophonique « Allo Agro » de l’agronome Talot Bertrand, Mme Scut a attiré l’attention sur l’agonie de l’agriculture dans sa commune où la terre représentait pourtant la principale source de revenus. Les mandarines succulentes qui sont la spécialité de ce coin du Sud’Est se font de plus en plus rares. Dans la première section, Muzac, où cette filière était plus développée, les citrus sont frappés par une maladie depuis tantôt quatre ans. Il en résulte une baisse considérable dans les moissons, « un coup dur pour l’économie paysanne ».
Plusieurs filières connaissent un déclin
L’édile de La Vallée de Jacmel réclame une intervention du ministère de l’Agriculture face au constat accablant de la baisse de la production agricole dans sa commune. « Nous remarquons que plusieurs filières sont affectées à côté du citrus. Le petit-mil et les cocotiers sont également attaqués », dit-elle. La mairesse dit croire que des recherches sont nécessaires afin que les causes puissent être identifiées, se questionnant déjà sur la fertilité des terres.
La culture du piment n’est plus aussi rentable qu’elle l’était avant. Dans la troisième section de la Vallée de Jacmel, Morne à Brûler, les agriculteurs font face à d’importantes pertes dans leurs récoltes. De nombreuses gousses creuses ou atteintes de vers parasites ne peuvent être commercialisées, témoigne un paysan qui intervenait à Allo Agro.
La fermeture de plusieurs bureaux agricoles communaux constitue un fait malheureux pour les paysans à l’échelle du pays. En effet, le manque de moyens financiers et l’absence d’une ligne directrice en termes de politique agricole sont des facteurs qui expliquent la disparition progressive de plusieurs filières. Faisant face à des défis divers dont ils ne maitrisent pas toujours les particularités, les agriculteurs restent souvent impuissants face à la perte de leurs denrées alors que la République dominicaine ne cesse de déverser sur Haïti des tonnes de produits agricoles. Le ministère de l’Agriculture ne donne pas l’impression de connaître les nombreuses préoccupations exprimées un peu partout dans le pays.
Les autorités locales sont impuissantes
Selon l’explication fournie sur une base empirique, les citrus seraient affectés par un insecte qui fait répandre « une bactérie » très dangereuse. Le problème ne se poserait pas seulement en Haïti, ajoute le maire. Une étude sollicitée par l’administration municipale a pu confirmer cette thèse en présentant des pistes de solution pour aider à sauver ce qui peut l’être, dit Mme Scut. Des représentants du ministère de l’Agriculture ont assisté à la séance de restitution de la recherche.
Les solutions envisagées paraissent coûteuses et par conséquent inaccessibles à la population locale. Le scénario le plus radical consisterait à faire le deuil de cette filière (la mandarine) tout en faisant la promotion d’une nouvelle denrée. Une autre méthode d’exploitation agricole, à savoir la culture sous serre, pourrait également constituer une alternative, mais elle est trop ambitieuse et se révèle inappropriée aux conditions des agriculteurs qui ne labourent que de petites parcelles.

Source: Le national
Allo Agro

Qu'est-ce qu'une politique agricole?

Les politiques agricoles se composent d'un ensemble d'interventions publiques qui portent sur l'agriculture nationale et sur les importations et les exportations de produits agricoles. Elles fixent des objectifs spécifiques dans différents domaines du secteur comme celui de l'organisation des marchés intérieurs des produits agricoles, de la sécurité alimentaire, de l'emploi agricole, de la répartition géographique des activités....En d'autres termes, une politique agricole se traduit par la définition d'un résultat spécifique et la mise en œuvre d'une combinaison d'instruments pour atteindre ce résultat.

mardi 17 juillet 2018

Une insécurité alimentaire persistante

La capacité a nourrir une population toujours croissante constitue l'un des défis majeurs pour l’agriculture haïtienne. L’expérience montre que  cette agriculture fait face a deux problèmes.
1-Absence de L’Etat:
2-Absence de L’Etat:
Nos dirigeants ne s’intéressent pas vraiment a la production agricole, ils ont beau parlés de l'agriculture, mais quand il s'agit de pratiques, aucun effort, et notre terre est fertile, nos agriculteurs sont la , le soleil est la. Sak passe menm? Kisa ki bloke Agrikilti a menm?
Mezanmi, li le poun demare, nou pran twop tan nan wout, bay ko nou 3 tap poun leve ansanm, konsa na rive ansanm.

samedi 23 juin 2018

L’agriculture met en danger l’eau du monde entier

Un rapport produit par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture met en garde contre les mauvaises pratiques polluantes qui mettent en péril les ressources d’eau de la planète.
Pour protéger les ressources en eau de la planète, les habitudes agricoles et alimentaires doivent évoluer de manière plus durable.

La FAO dénonce les pratiques agricoles polluantes

À cause de pratiques agricoles peu respectueuses de l’environnement et de son écosystème, les ressources en eau de la planète sont de plus en plus polluées. Ce n’est hélas pas un scoop mais la nouvelle étude de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture(FAO) vient le rappeler une fois encore pour que cessent certains comportements.
Dans son rapport intitulé « More People, More Food, Worse Water ? A Global Review of Water Pollution from Agriculture » paru à l’occasion de la conférence qui se tenait au Tadjikistan du 19 au 22 juin, la FAO insiste sur le problème des eaux contaminées par les intrants agricoles comme le nitrate (qui est le contaminant chimique que l’on retrouve le plus souvent dans les nappes souterraines aquifères)(1). L’eau est polluée, l’écosystème des nappes souterraines est perturbéet la santé des hommes est lourdement menacée.

Comment changer les habitudes ?

« L’agriculture est le secteur produisant le plus d’eaux usées, en termes de volumes, et le bétail génère beaucoup plus d’excréments que les êtres humains. Alors que l’utilisation des terres s’est intensifiée, on constate que les pays utilisent de plus en plus de pesticides synthétiques, d’engrais et d’autres intrants », expliquent Eduardo Mansur, directeur de la Division des terres et des eaux de la FAO, et Claudia Sadoff, directrice générale de l’Institut international de gestion de l’eau (IWMI), dans l’introduction du rapport.
Pour que les choses changent, le rapport préconise de contrôler la vente de produits dangereux aux fermes, de réduire le gaspillage alimentaire de la part des consommateurs et de changer certains comportements des agriculteurs : moins d’antibiotiques et d’additifs alimentaires pour les animauxmoins de pesticides sur les cultures, davantage d’installations de drainage et de zones tampons autour des fermes et des cultures pour éviter que les produits chimiques ne se déversent dans l’eau, une lutte antiparasitaire plus naturelle en intégrant aux cultures certaines plantes qui repoussent les ravageurs.

Difficile d’identifier les coupables

La lutte contre la pollution est difficile à appliquer en milieu agricole où l’identification des véritables pollueurs n’est pas une tâche aisée. Il est donc nécessaire de mettre en place des mesures incitatives (exemptions fiscales pour les agriculteurs ayant adopté des pratiques responsables, prime pour aider à « maintenir le paysage »…) plutôt que d’imaginer de mettre en oeuvre le principe du « pollueur-payeur ». Pour la FAO, c’est la meilleure façon pour que les agriculteurs du monde adhèrent à l’idée et changent leurs habitudes en retrouvant les bonnes pratiques.
Néanmoins, l’organisation insiste sur le fait que davantage doit être fait notamment avec les « nouvelles techniques de recyclage des nutriments et les nouvelles technologies, par exemple les biodigesteurs de déchets agricoles ».

Références :

mardi 5 juin 2018

Journee Mondiale de l'Environnement


     05 Juin 2018, Journée Mondiale de L’Environnement
Thème : ″Combattre la pollution plastique″.
  La Journée mondiale de l'environnement est la journée la plus importante célébrée par les Nations Unies visant à encourager la sensibilisation et des actions mondiales en faveur de la protection de notre environnement. Depuis son lancement en 1974, cette journée est devenue une plate-forme mondiale de sensibilisation du public célébrée dans plus de 100 pays.
Par-dessus tout, la Journée mondiale de l'environnement est une "journée pour tous", le but étant de faire quelque chose pour le bien être de la Terre. Ce "quelque chose" peut être une initiative locale, nationale ou internationale, individuelle ou collective, chacun est libre de choisir.
En Haïti, la protection de l’environnement continue à être une préoccupation majeure des divers acteurs nationaux, régionaux et locaux alors qu’une coordination des efforts fait toujours défaut.
La journée mondiale de l’environnement est une occasion de sensibiliser toutes les couches sociales d’Haïti en faveur de l’environnement.
Que chacun prenne individuellement sa responsabilité pour protéger son environnement immédiat, cette responsabilité constitue une décision mineure qui améliore, non seulement son environnement physique, mais aussi et efficacement l’ensemble de la planète terre.
Agir Localement et Penser Globalement !


vendredi 20 octobre 2017

Haïti-Agriculture : Remise de certificats en production agricole à 75 femmes et 4 autres récipiendaires

Saint-Michel de Lattalaye (Haïti), 16 oct. 2017 [AlterPresse] --- 75 femmes et 4 autres récipiendaires ont reçu, le dimanche 15 octobre 2017, leurs certificats en technique de production agricole biologique, dans la commune de Saint-Michel de Lattalaye (Artibonite, Nord), à l’occasion de la journée mondiale des femmes rurales, a observé l’agence en ligne AlterPresse.
Accompagnées de leurs enfants, pour la plupart, les femmes récipiendaires n’ont pas caché leur émotion, après les 4 mois de formation.
« Première promotion de la ferme agricole féministe Délicia Jean », une militante féministe, décédée le 9 avril 2006, pouvait-on lire sur leurs maillots de couleur verte.
Le sourire de Nathalie Louis Jeune, la chargée de programme de Solidarite fanm ayisyèn (Sofa) à Saint-Michel de l’Attalaye, en dit long sur son sentiment de satisfaction, lors de la remise des certificats.
« Cette formation permettra aux femmes de devenir plus performantes, en pratiquant l’agriculture biologique, mais aussi de changer leurs conditions de vie », fait valoir la coordonnatrice de Sofa, Marie Evelyne Larrieux.
La Sofa souhaite également que les femmes paysannes puissent faire face à leurs responsabilités, en ce qui concerne la santé, la nourriture et l’écolage de leurs enfants.
« L’apport des femmes rurales devient d’autant plus important, face aux phénomènes des changements climatiques, notamment la hausse des températures et les catastrophes naturelles », souligne, pour sa part la représentante de l’agence sur les femmes au sein de l’Organisation des Nations unies (Onu femmes) en Haïti, Nadège Beauvil.Beaucoup plus d’opportunités doivent être offertes aux femmes, pour qu’elles puissent se défendre face aux difficultés de la vie, plaide Ou-femmes/Haïti.
La représentante de l’Institut national de formation professionnelle (Infp), Marie Lise Boursiquot, encourage un travail de prospection, dans les zones de Saint Michel de Lattalaye, afin de mieux orienter la formation des jeunes à partir des potentialités des différentes zones à Saint-Michel de l’Attalaye.
L’Infp invite les récipiendaires à se lancer dans cette aventure professionnelle, « avec confiance », pour mener, « avec intelligence et courage », le combat, qui les attend dans la vie et dans le monde agricole.
Les femmes rurales sont reléguées en second plan, par rapport aux hommes, alors que ce sont elles qui cultivent la terre et assurent la sécurité alimentaire dans les communautés, déplore l’ingénieur-agronome Carmel André Béliard, titulaire du Ministère de l’agriculture, des ressources naturelles et du développement rural (Marndr).
« Des démarches seront entreprises afin de favoriser l’accès des femmes au crédit, de leur apporter de l’encadrement et des semences, dans la perspective de leur participation à tous les cycles de filières, qui seront développées sur 10 hectares de terre », mises à disposition de Sofa, annonce le Marndr.
En ce sens, un protocole d’accord a été signé entre le Mardnr et la Sofa, afin d’accompagner cette organisation de promotion et de défense des droits des femmes, dans les luttes pour l’éradication de la pauvreté et l’amélioration de la sécurité alimentaire.Cette cérémonie de remise de parchemins à 75 femmes et 4 autres récipiendaires, le dimanche 15 octobre 2017, à Saint-Michel de l’Attalaye, a été animée par Vodoula, un groupe de quinze femmes, réunies pour valoriser l’identité culturelle haïtienne, notamment le rythme de musique connu sous le nom de rasin (rythme issu du terroir national)
Globalement, la Sofa entend outiller plus de 240 paysannes, sur les techniques de production agricole biologique, en vue de susciter leur autonomie.
La Sofa souhaite organiser des sessions de formation au profit de ces 240 femmes, durant les deux premières années d’existence de la ferme agricole, initiée au mois de janvier 2017 et qui porte le nom de la militante féministe haïtienne décédée Délicia Jean.
Dans cette lancée, des actions de plaidoyer seront conduites sur la problématique de la terre, afin d’améliorer la position des femmes dans l’agriculture.
La journée internationale de la femme rurale, le 15 octobre, s’est déroulée, cette année 2017, autour du thème : « défis et opportunités de l’agriculture résiliente, face au climat, pour l’égalité des sexes dans l’autonomisation des femmes et des filles rurales »

Le projet gouvernemental de relance de la production agricole en Haïti fait des sceptiques

Plus d’une vingtaine d’organisations et d’institutions d’accompagnement [1] se montrent très sceptiques quant aux orientations envisagées par l’administration Moise/Lafontant pour relancer la production agricole en Haïti.
Le président Jovenel Moïse a beaucoup parlé d’agriculture, mais pas des agricultrices et agriculteurs. Pourtant, aucun développement agricole n’est possible sans la participation des principales actrices et principaux acteurs, qui sont les paysannes et paysans, soulignent-elles, dans un document transmis à l’agence en ligne AlterPresse.
Ce document de réflexions, propositions et recommandations est rendu public dans le cadre de journées spéciales relatives à l’agriculture : 15 octobre, journée nationale des femmes paysannes ; 16 octobre, journée mondiale de l’alimentation ; 17 octobre, journée mondiale du refus de la misère
La vision du gouvernement n’est pas claire par rapport à l’agriculture, qu’il voudrait appuyer. Rien n’est dit à propos des terres, situées en montagne, qui représentent 70% de la superficie du pays et sur lesquelles travaillent la majorité des paysannes et paysans, relèvent-elles.
Le gouvernement réquisitionne et mobilise beaucoup de tracteurs, une lourde machinerie pour curer des canaux de drainage dans l’Artibonite. Cependant, ces actions ne font partie d’aucune stratégie déclarée d’une politique globale pour l’agriculture, fustigent-elles, en rapport au projet de « Caravane du changement », initié par l’Exécutif, le 1er mai 2017, dans le département de l’Artibonite.Ce que le gouvernement prétend faire dans les plaines n’est pas articulé avec la réalité en montagne, où les paysannes et paysans travaillent avec les moyens du bord, constatent ces organisations et institutions d’accompagnement.
Elles appellent le gouvernement à adopter une position claire, en précisant quel type d’agriculture il voudrait promouvoir, et à utiliser le peu de ressources, dont dispose le pays, pour renforcer l’agriculture familiale paysanne, base du système agricole en Haïti.
L’agriculture familiale paysanne en Haïti est une agriculture très diversifiée, qui prépare différents types de produits. Elle est organique, dans la mesure où la majorité des agricultrices et agriculteurs font peu usage de produits chimiques, qui peuvent être nuisibles à la santé humaine, font-elles valoir.
L’agriculture familiale paysanne en Haïti se fait sur une multitude de petites exploitations, dans la plupart des cas sans encadrement technique, sans outils adaptés et sans appuis financiers. Elle demeure la principale source de revenus pour presque toutes les familles paysannes..Principale pourvoyeuse d’emplois dans le pays, l’agriculture familiale paysanne satisfait à 40% les besoins alimentaires de la population et représente 23% du Produit intérieur brut (Pib), avancent-elles.
Toute politique agricole pertinente en Haïti doit d’abord encourager l’agriculture familiale paysanne, aider les paysannes et paysans, des mornes et des plaines, à améliorer leurs exploitations agricoles (leurs jardins), à recevoir les encadrements appropriés, à remembrer et disposer de plus de terres pour travailler, en vue d’une meilleure utilisation, préconisent ces organisations et institutions d’accompagnement
Cette politique agricole pertinente devrait aussi intégrer les services de base aux paysannes et paysans, comme la disponibilité, dans le milieu rural, d’écoles de qualité, de centres de santé bien pourvus en ressources humaines, l’accès à des moyens financiers et matériels adéquats, la construction de systèmes d’adduction d’eau potable, de routes pour pouvoir acheminer les vivres et les denrées dans les marchés.
Une telle politique, axée sur les besoins réels de la paysannerie et du pays, en général favorisera, selon ces organisations et institutions d’accompagnement, une certaine stabilisation des paysannes et paysans, qui seront encouragés à rester chez elles et chez eux, au lieu de s’empresser à rejoindre les bidonvilles ou de tenter l’aventure de la migration en République Dominicaine ou ailleurs.Une véritable politique agricole doit contribuer à renforcer la souveraineté alimentaire nationale d’Haïti, encourager la protection environnementale et améliorer les conditions de vie de la paysannerie, estiment-elles. [la emb rc apr 18/10/2017 13:10]
[1] Les organisations et institutions d’accompagnement, signataires du document, sont :
Tèt kole ti peyizan ayisyen,
Altènativ aksyon vèt,
Kowòdinasyon rara nan Sid (Korasid)
Institut de technologie et d’animation (Iteca)
Plateforme d’agroécologie et de développement durable (Paded)
Institut de recherche et d’appui technique en aménagement du milieu (Iratam)
Commission épiscopale (catholique romaine) justice et paix (Jilap)
Plateforme des organisations haïtiennes des droits humains (Pohdh)
Groupe de recherche et d’appui au milieu rural (Gramir)
Konbit pou ranfose aksyon lakay (Koral)
Sany pou kilti ak devlopman Karis (Skdk)
Konsèy nasyonal finansman popilè (Knfp)
Groupe d’appui au développement rural (Gadru national)
Adruh
Acape
Odsh
Veterimed
Concert-Action
Caritas
Cheidad.
Encadrement des petits paysans des mornes et des plaines d’Haïti (Eppmph)
Prese swen tè nou (Presten)
Petits Frères de Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus (Pfst)
Graal

mardi 17 octobre 2017

Haïti parmi les pays où la nourriture quotidienne coûte très chère

Le Programme Alimentaire Mondial (PAM) a enquêté sur le coût d’un repas à travers le monde.
Pour les êtres humains, manger n’est pas une option mais une obligation pour rester en vie. Mais la nourriture a un coût. Et la question se pose de savoir dans quel pays trouve-t-on le repas le plus coûteux ? Dans une étude, le Programme Alimentaire Mondial (PAM) a mis en évidence le Counting the Beans (compter les haricots) qui est un indice mondial pour déterminer le coût relatif de la nourriture, dans différents pays, par rapport à une base de référence unique.
À leur grand étonnement, les économistes et statisticiens ont découvert que le coût pour se nourrir est « modéré » dans les pays les plus développés comme les Etats-Unis, la France, le Japon, la Suisse, alors qu’il est souvent « exorbitant » dans les pays les plus pauvres.
Parmi les 33 pays concernés par cette étude, Haïti se trouve en 5èmeposition avec un coût de $72,65.  Les données de ce graphe l’illustrent clairement :

Agriculture : le bio pourra-t-il un jour nourrir la planète ?

ENQUÊTE - L'intérêt des consommateurs et les bienfaits écologiques favorisent le développement du bio. Cette approche ne permettra pas de nourrir 10 milliards de personnes en 2050. L'avenir passera par l'agriculture raisonnée.
Manger des aliments sains, ayant du goût et produits le plus naturellement possible, est devenue l'une des préoccupations majeures des populations des pays riches. Près des 90 % de la consommation mondiale de produits bio se situe en Amérique du Nord et en Europe. Les États-Unis à eux seuls représentent aujourd'hui le premier marché du bio au monde avec 34 milliards d'euros, l'Allemagne le deuxième (9,5 milliards d'euros) et la France se classe au troisième rang (7,1 milliards d'euros). Apparu dans les années 1960 à contre-courant de l'agriculture intensive et productiviste de l'époque qui devait tout régler, le phénomène du bio est de moins en moins marginal aujourd'hui. En quinze ans, le marché alimentaire bio mondial a été plus que multiplié par cinq, atteignant 68 milliards d'euros en 2014. La surface mondiale cultivée selon le mode biologique a été multipliée par 2,8. Même le président de la République, Emmanuel Macron, à travers les États généraux de l'alimentation (EGA) qui réunit tous les acteurs de la filière alimentaire - producteurs, transformateurs, distributeurs et consommateurs -, veut une agriculture plus propre et une alimentation plus sûre en France. La deuxième partie des EGA, qui a commencé début octobre, sera uniquement consacrée aux pratiques agricoles alternatives, aux circuits courts et à la réduction des pesticides. L'objectif du chef de l'État étant que d'ici à 2022, la restauration collective serve au moins 50 % d'aliments estampillés biologiques, ou affichant un label ...

samedi 15 juillet 2017

«Agriculture de la santé publique»

Le Ministère de l’Agriculture et le Ministère de la Santé Publique en collaboration avec le Bureau de l’Ordonnateur National (BONFED) et la Délégation de l’Union Européenne à travers le Programme ESTP 2013, ont tenu cette semaine un atelier sur « L’Agriculture de la Santé Publique » à l’Hôtel Montana.

Cet atelier consistait à faire une mise en contexte de la situation de la sécurité alimentaire et nutritionnelle (en réponse directe à la malnutrition en Haïti) en passant par un inventaire des espèces à forte potentialité nutritionnelle par département, programmes et productions agricoles, et enfin, à la proposition d’une solution durable par l’intégration d’un nouveau concept « Agriculture – Nutrition ».